5 raisons pourquoi le droit à l’erreur est essentiel pour innover

Celui qui n’a jamais fait une erreur n’a sans doute jamais essayé quelque chose de nouveau

Albert Einstein

L’innovation est par essence une prise de risque, principalement de la part de l’entreprise, mais également de la part des collaborateurs. Quand ceux-ci s’exposent en partageant des idées innovantes ou en prenant des initiatives, ils prennent des risques.

Mais comment peut-on espérer raisonnablement qu’une majorité de collaborateurs prennent ces risques s’ils n’ont pas de collier d’immunité, de droit à l’erreur de façon claire et officielle ? Car naturellement, la peur d’éventuelles conséquences négatives les pousse à l’auto-censure.

Globalement, toutes les entreprises sont évidemment d’accord sur ce principe. Mais en réalité, si la prise de risque se conclue par un échec, les conséquences sont souvent dures pour le collaborateur.

Nous vous partageons cinq raisons cruciales qui pousseront les dirigeants à ancrer le droit à l’erreur dans la culture de l’entreprise.

Avant de commencer, Il est sans doute nécessaire de qualifier la notion d’erreur et l’impact qu’elle peut avoir sur la vie de l’entreprise et de ses collaborateurs. Si l’erreur stratégique peut avoir des conséquences dramatiques sur la vie de l’entreprise, elle est généralement la résultante d’une décision collégiale des dirigeants. Les erreurs que peuvent commettre des collaborateurs n’auront jamais un impact vital sur l’entreprise. En revanche, ne pas les aider à prendre ces risques peut générer un autre risque plus important, celui de laisser les concurrents le prendre à votre place.

Responsabilisation des collaborateurs.

On le connait également sous le terme « empowerment » qu’on pourrait traduire par « responsabilisation » en français. Aider ses collaborateurs à prendre des risques en leur offrant un réel droit à l’erreur est la meilleure façon de les motiver en les responsabilisant.

Il est toujours plus motivant de travailler sur un projet dont on est à l’origine que sur un projet imposé par la hiérarchie. En psychologie c’est la notion de « motivation intrinsèque » (une motivation qui vient de soi-même et non pas de l’extérieur).

Méthodologie innovation.

Ensuite, comme le disait Ernest Renan, « quand on a le droit de se tromper impunément, on est toujours sûr de réussir. »

La démarche itérative qui consiste à essayer (prendre un risque), mesurer et apprendre du résultat (build, measure, learn) est la base du design thinking, la démarche la plus utilisée en matière d’innovation.

Instaurer un vrai droit à l’erreur vous permettra de favoriser les démarches innovation, même celles déjà mises en place.

Open innovation.

Ce domaine est devenu incontournable pour les entreprises et les chiffres parlent d’eux même : « 87 % des grandes entreprises reconnaissent avoir mobilisé un budget d’open innovation » (Sources : Les entreprises en France – Insee Références – Édition 2021).

Et si on vous disait que le droit à l’erreur pouvait également favoriser l’open innovation ?

Là encore, pour que cette démarche soit efficace, elle nécessite l’engagement, l’implication réelle des collaborateurs et de l’ensemble des parties prenantes (internes et externes). Cette mobilisation ne peut se mettre en œuvre que dans un contexte de confiance absolue.

Droit à l’erreur et créativité.

Au-delà même de l’innovation, la créativité est sans aucun doute le soft skill le plus utile dans un monde où nous sommes confrontés quotidiennement à des problématiques aussi inattendues que complexes (VUCA).

C’est un état d’esprit qui ne peut pas exister dans la peur.

Comment espérer qu’elle s’épanouisse dans l’entreprise si le droit à l’erreur n’est pas promulgué officiellement ?

Erreur et Sérendipité .

…et n’oublions pas que l’Amérique fut découverte par Christophe Colomb à la suite d’une erreur. Les erreurs sont d’ailleurs souvent à l’origine d’innovations spectaculaires comme le Post’It, le Velcro ou encore le Carambar.

Dans ces exemples, les entreprises et ses collaborateurs ont cherché à rebondir sur leurs erreurs pour proposer de nouvelles solutions. Ce qui n’est possible qu’avec une culture de la tolérance.

Conclusion.

Pour améliorer ses performances en matières d’innovation (innovations technologiques, produits, managériales,…) il est nécessaire d’entamer une transformation culturelle en commençant par une généralisation de l’acculturation aux enjeux de l’innovation et notamment en installant un climat de droit à l’erreur.

Mais comment installer ce climat ? Tout d’abord, il faut le démystifier, en parler ouvertement au sein des équipes, sensibiliser les managers et laisser la parole aux collaborateurs.

C’est ce que permettent nos workshops de « Lunch & Learn » que nous organisons sur ce sujet notamment. Ils permettent de sensibiliser les collaborateurs sur un sujet crucial et mettent un cadre propice à la discussion ouverte sur ce sujet.

Intéressé.e ? Prenez contact avec nous

Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin :
Cinq idées pour enfin accepter le droit à l’erreur et en tirer profit

Partager cet article

LA NEWSLETTER

Pour réveiller l’innovateur.trice en vous !