Pour vous, le code ressemble à ces longues colonnes de chiffres interminables ? Vous êtes fatigués à l’idée de vous plonger dans ces méandres informatiques ? Vous vous dites que c’est du vrai chinois et que de toutes manières, le code n’était pas fait pour vous ? … Cet article est là pour vous prouver le contraire 😈.
Mais oui, rassurez-vous, le code est maintenant accessible à tous ! Il s’apprend de façon ludique, dès le plus jeune âge ! De nombreuses startups développent des applications, robots ou objets connectés pour vous familiariser au code et le rendre divertissant et intuitif.
Cette nouvelle forme d’éducation par le jeu rend la frontière loisir-apprentissage de plus en plus poreuse… pour une génération plus connectée, plus à l’aise avec les technologies qui l’entoure, et sachant mettre les mains à la pâte : c’est une génération de mini makers qui est en train de se lever !
Arithmétique, conjugaison, code.
Dans notre société qui se digitalise et qui découvre tous les jours de nouvelles prouesses techniques et technologiques, il est facile de se laisser submerger … et la sensation de vertige arrive vite ! Coder est essentiel dans la compréhension des mécanismes et du fonctionnement de ces outils que nous utilisons –et utiliserons– au quotidien. Maîtriser le code est donc un réel atout permettant à la fois de comprendre et de créer (duo gagnant !). Les écoles l’ont bien compris : conscientes que leurs élèves sont les travailleurs de demain et qu’ils devront être familiers des technologies, elles commencent à se pencher vers des outils intuitifs et faciles d’accès pour apprendre le code à leurs élèves.
Le robot Cubetto a provoqué un raz de marée sur Kickstarter. Ce petit cube en bois apprend la logique du code aux enfants dès 3 ans ! Grâce à un tapis et une télécommande, il reste très intuitif et certains instituteurs aux États-Unis en font un outil de travail pour que les enfants développent cette logique de la programmation.
Comme nous, Xavier Niel pense que l’éducation et le code doivent être comme les deux doigts de la main. C’est pourquoi il a lancé en 2013 l’école 42, une école informatique, gratuite et ouverte à tous sans condition de diplômes. La signature de l’école « Born to code » en dit long sur l’ampleur que prend le code aujourd’hui…
Cela tombe bien que l’on parle d’école, d’arithmétique et de conjugaison puisque le code devient une langue vivante universelle et indispensable. Créant un pont entre les mathématiques et le français (il rend compréhensible ce qui est uniquement chiffré et rationnel), il devrait être au cœur des programmes éducatifs ! Une nouvelle langue à ajouter à nos emplois du temps !
Gymnastique, ballon, code.
Si les robots qui permettent d’apprendre à coder comme Cubetto commencent à être utilisés en classe, il n’en reste pas moins que les enfants en sont friands au point de vouloir passer leur temps libre à les programmer ! (C’est une excellente nouvelle sachant que la porosité des sphères personnelle et professionnelle est de plus en plus importante). Pléthore de robots ou objets connectés de loisir pointent leur nez :
Antbo est un robot-fourmi destiné aux petits curieux. Muni de nombreux capteurs, il peut avancer, jouer, danser en obéissant à votre voix ou aux lignes de code que vous avez écrites. Par ailleurs, il fonctionne en deep learning grâce à ses 30 neurones « électroniques » (c’est-à-dire qu’il apprend par lui-même quand vous ne lui demandez rien… eh oui, une fourmi ne chôme jamais !). Pour info, il est en cours de campagne de crowdfunding : n’hésitez pas à y jeter un œil ici !
Jewelbots, des bracelets connectés pour que les petites filles apprennent à coder. Oui pour les filles ! Car le problème est qu’actuellement, les personnes maîtrisant le code sont une petite communauté de geeks, au sein de laquelle la population féminine est une espère très rare ! L’objectif de la startup new-yorkaise est justement de réduire cet écart homme-femme dans le secteur de la high-tech. Les bracelets comportent 4 LEDs qui s’allument en fonction du code entré sur smartphone par une autre fille. Une bonne manière de communiquer secrètement entre copines !
Plus on est de fous, plus on rit ! Il est même possible de connecter des robots différents pour les faire réagir entre eux. C’est ce que propose Make Wonder avec ses deux robots Dash et Dot (ce sont un peu les Tic & Tac du code ludique). Dash peut faire office de catapulte et envoyer des projectiles aux endroits souhaités… On comprend pourquoi l’enthousiasme est général parmi les enfants !
Que retenir de cet article ?
Le code, ce langage de demain. Les écoles commencent timidement à instaurer des ateliers pour apprendre à coder… Nous sommes convaincus que ce sera une matière centrale des programmes éducatifs de demain. Maîtriser ces outils permet d’apprendre de manière ludique, mais surtout en étant acteur ! Les enfants peuvent tester différents programmes, essayer différentes actions et être confrontés aux erreurs pour renouveler l’essai avant le succès… (comme dirait ma grand-mère, « on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs » #ouimamie) Une approche stratégique malheureusement très peu développée en France et qui est pourtant prometteuse et bien plus stimulante pour des enfants qu’un cours magistral. Pupitres troqués par des imprimantes 3D ? Les fablabs seront-ils les salles de classe de demain ? Par ailleurs, ces outils permettent de démocratiser le code à toute une génération, ce qui est tout à fait intéressant.
Le code est donc un enjeu crucial dans l’éducation des enfants ! Mais s’il est possible à des petits de trois ans d’apprendre à coder, nous devrions aussi en être capables… Mettons-nous y donc ! #auboulot !