Contexte : Voici le 4ème épisode de notre série ultra-prospective Ma vie en 2050, consacré à l’éducation.
Mise en garde : Toutes les situations présentées sont hypothétiques et imaginées par notre équipe. Bien qu’elles soient fondées sur des projets réels – présentés à la fin de l’article dans la rubrique « Signaux faibles » – elles ne sont en aucun cas un miroir exact de la vie en 2050.
Objectif : Notre série a pour vocation de susciter des interrogations et d’ouvrir la réflexion à notre vie future… et les insights présents en dernière partie nous montrent bien qu’il s’agit d’un futur proche !
L’éducation a bien changé depuis les années 2010-2020 ! Cours en réalité augmentée, upload des savoirs dans nos cerveaux, cours « à la carte » et projets professionnels dès l’âge de 6 ans : tant dans le contenu que dans la forme, les cours que nos enfants suivent ne ressemblent pas du tout à ceux que suivaient nos parents ! Explications.
Le rôle de l’éducation a évolué avec le développement de l’intelligence artificielle :
Les progrès de l’intelligence artificielle ont été fulgurants ces dernières années. Les robots sont désormais capables d’effectuer toutes les tâches du quotidien et de réaliser des calculs d’une complexité extrême et de fabriquer toute sorte d’objets. Ils ont aussi une connaissance monumentale : ce sont de réels moteurs de recherche intelligents. Par conséquent, l’école humaine a pour vocation de développer et de cultiver la valeur ajoutée des humains, qui repose sur l’intuition, la créativité et la réflexion ah hoc. (contrairement aux robots qui créent par réplication de schémas existants). Le but de l’école n’est donc plus de donner accès à un savoir – que les robots auront plus profond/important que le nôtre dans tous les cas. Elle a pour objectif de donner les clefs de la compréhension du monde dans lequel nous vivons et de stimuler au maximum nos sens, notre pensée et notre imagination.
Une éducation modulable et plus professionnelle :
L’éducation ne suit plus une logique annuelle (les vacances annuelles ont d’ailleurs disparu, cf paragraphe « Vive la récré »). Les rythmes sont différents en fonction des matières. Il existe deux types de cours : les UEF (Unités Educatives Fondamentales) et les UEC (Unités Educatives Complémentaires). L’éducation passe progressivement d’une majorité d’UEF à une majorité d’UEC, par glissement dans le temps. La frontière entre la période « éducative » et la période « professionnelle » est devenue extrêmement poreuse.
Avec les UEF, un socle commun de compréhension du monde.
Les Unités Educatives Fondamentales sont obligatoires et suivies de 2 à 15 ans. Ce sont des enseignements communs à tous les élèves. Cette éducation fondamentale se fait par étapes, avec des objectifs différents pour chaque tranche d’âge :
De 2 à 5 ans : Approche sensorielle du monde
Le premier UEF a pour objectif l’exploration des 5 sens naturels et de nos 7 sens additionnels. On les invite à être constamment à l’écoute avec tous leurs sens à ce qui se passe autour d’eux. La stimulation de l’imagination des élèves est aussi clef pour développer leur créativité dès le plus jeune âge. L’expression du corps et de l’esprit est donc centrale durant ces trois premières années d’éducation, notamment via le sport et l’art.
De 6 à 13 ans : Apprentissage du socle de culture générale essentiel
Le deuxième UEF a pour objectif de donner aux élèves des repères historiques et scientifiques et artistiques à partir desquels ils pourront axer leurs recherches plus tard. A la fin de chaque cours, les élèves ouvrent une connexion entre leur bot cérébral et le chapitre correspondant de l’encyclopédie universelle du cloud (dont le contenu a été validé par une communauté de chercheurs). Le but est de balayer le programme pour en avoir connaissance. Les élèves apprennent beaucoup plus rapidement que leurs grands parents puisqu’il suffit d’une fois pour que l’information soit emmagasinée. Quand on pense que dans les années 10-20 il fallait répéter les données pour les connaître, ça nous paraît fou !
De 14 à 15 ans : Acquisition de méthodologies et développement de l’esprit critique
Le 3ème UEF enseigne quant à lui à comprendre comment chercher l’information dans la masse de données disponible. On apprend aux élèves à chercher la bonne information au bon endroit et à la remettre en contexte. Le développement de l’esprit critique est au cœur de ce troisième enseignement fondamental. Après avoir suivi ces 3 Unités Educatives Fondamentales, les élèves sont armés pour faire des recherches à leur guise sur le cloud et à confronter les différentes idées pour forger leur propre réflexion et donner leur point de vue.
A partir de 16 ans, le socle de compréhension du monde étant acquis, les élèves peuvent se consacrer entièrement aux UEC (Unités Educatives Complémentaires).
Grâce aux UEC, des expertises variées et différenciantes.
A partir de 6 ans, les Unités Educatives Complémentaires sont intégrées aux emplois du temps des élèves. Ces modules sont des cours « à la carte » que les élèves choisissent parmi un large panel. Il existe deux types d’UEC. Les UEC1 sont des modules professionnalisant : les élèves travaillent sur des projets concrets, pour des entreprises ou pour la collectivité. Ces UEC1 permettent de se familiariser avec le monde du travail et la gestion de projet dès le plus jeune âge. Les modules sont de durée variable en fonction de la nature du projet (de quelques mois à plusieurs années !). Les UEC2 sont quant à eux des cours d’ouverture intellectuelle, permettant de s’intéresser à certains domaines en particulier. C’est la diversité des enseignements qui en fait toute la richesse ! Ces modules variés permettent d’avoir des regards croisés et de générer des idées nouvelles par sérendipité. De plus, chaque élève développant des compétences différentes, ce système accroît la valeur ajoutée de chacun et cultive leur unicité. Tous les UEC sont proposés par des experts en la matière (chercheurs, professionnels ou passionnés).
« Mon fils Hugo suit un UEC2 pratique de chant lyrique. Ma femme Sophie suit en ce moment un UEC2 sur le croisement entre l’épigénétique et l’art. Pour ma part je suis un UEC2 sur la sociologie de l’alimentation et un UEC2 pratique de street art… Cela nous donne de nombreux sujets de discussion pendant le dîner et j’apprends beaucoup de mes enfants! » Maxime, 35 ans
Les profs : plus divers et plus experts !
Contrairement au début du siècle, nous n’avons pas un seul maître ou une seule maîtresse. Nos professeurs sont très variés et par conséquent plus experts, chacun enseignant le sujet qui le passionne particulièrement et dont il connaît bien les enjeux. Pour les Unités Educatives Fondamentales, les cours sont majoritairement assurés par des instituteurs artificiels humanoïdes, appliquant le programme officiel. Cela assure que les élèves ne soient pas favorisés ou défavorisés pendant toute la durée d’un cycle UEF si leur instituteur n’est pas très compétent. En revanche, il reste dans chaque classe d’UEF un tuteur humain ou une tutrice humaine qui assure le lien social. Il/elle peut prendre le relais si l’instituteur artificiel rencontre un problème quelconque, mais sa fonction principale est d’accompagner les élèves et de les rassurer. Il/elle a un rôle de repère rassurant pour les enfants. Concernant les UEC1, les professeurs sont toujours des humains puisque la principale mission est de développer une démarche stratégique et créative et de générer des idées avant de les concrétiser et il s’agit là de la valeur ajoutée des humains. Pour les UEC2 en revanche, qu’ils soient de découverte (e.g. module sur l’explication de la génétique) ou de technique (e.g. module d’apprentissage de chant), ils peuvent être humains ou artificiels.
Un système gagnant-gagnant entre les entreprises et l’école.
Ce système éducatif totalement en lien avec le monde professionnel bénéficie à tous.
Le savoir et les idées circulent dans tous les sens : on apprend beaucoup et à tout âge, mais on peut aussi proposer un module d’UEC très facilement ! Il suffit d’avoir un projet qui soit pertinent et validé par l’équipe scolaire (constitué d’humains + intelligences artificielles). Plus le nombre de projets proposés est grand, plus les élèves ont le choix et plus les groupes sont petits et interactifs ! C’est donc avantageux pour les écoles !
C’est aussi totalement dans l’intérêt des professionnels d’enseigner des UEC en fonction de leurs projets car les enfants fonctionnent avec un autre schéma mental. Leur regard naïf peut ainsi donner de nouvelles idées pour nourrir le projet, faire évoluer le concept, proposer de nouveaux produits…
« Récemment, j’ai monté un projet de création avec des élèves de l’école d’Hugo et Léa pour les chaussures de sport (j’y enseignais le design produit). Grâce à l’intelligence collective, nous avons développé ensemble un modèle de baskets inédit. Mon objectif avec cet UE1 n’était pas financier puisque je touche le revenu universel et je suis payé par Adidas quand je lance de nouveaux produits pour eux. Pour moi, l’enjeu de cet UE1 était double : il était à la fois stratégique (génération de nouvelles idées pour mon travail chez Adidas) et épanouissant (sentiment d’utilité sociale en enseignant ma passion). Pour l’école, ça leur a permis d’avoir un nouveau cours à proposer aux élèves, et ils ont eu des retombées en nature : l’école a eu accès au fichier permettant d’imprimer les chaussures de sport de tous leurs élèves gratuitement. » Maxime, 35 ans
Des cours pas statiques mais cinétiques !
Nous avons vu que le contenu des cours avait beaucoup évolué depuis les années 10. Il en est de même sur la forme ! Nous rions beaucoup en retrouvant des vidéos d’archives des cours dans ces années-là : les élèves étaient tellement statiques et passifs derrière leurs pupitres ! Les manuels scolaires pleins de textes ne permettaient pas vraiment de visualiser les épisodes historiques ou encore les phénomènes chimiques qui sont à l’œuvre lors de la digestion par exemple… Aujourd’hui, grâce à la réalité virtuelle et augmentée*, c’est bien plus didactique ! Les élèves peuvent même caresser les espèces qu’ils étudient grâce aux hologrammes tactiles*… L’information est directe et intuitive puisque les élèves vivent ce qu’on leur apprend.
Par ailleurs, les élèves sont souvent dans le processus de création pendant les cours. Ils imaginent des concepts ou projets lors de séances de réflexion collective, mais ils créent aussi des objets de leurs propres mains, physiquement ou virtuellement ! Les pinceaux 3D* et la glaise virtuelle* sont souvent utilisés en cours. C’est ludique et ça exerce leur faculté créative !
* cf Insight #1 : La réalité augmentée en classe – projet de Magic Leap ; Insight #2 : Des hologrammes tactiles – projets de la startup britanique Ultrahaptics et de l’Université japonaise de Tsukuba ; Insight #3 : La sculpture virtuelle – projet d’Oculus et Insight #4 : Le dessin et la peinture en 3D – projet de Google
Sur les bancs de l’école… sans bancs.
Il est loin le temps où l’école était réduite à un petit pâté de maison de quartier et la salle de classe à une pièce standardisée et au mobilier immobile ! De nos jours, l’éducation se fait dans des lieux multiples. Il y a toujours un endroit central et familier dans lequel les élèves suivent notamment les UEF et où il existe toujours une cour de récréation, mais on ne suit pas tous nos modules au même endroit ! Le développement de la ville a facilité et sécurisé les transports. Il est très simple de se rendre dans les grands lieux partagés de la ville comme les stades pour la pratique des modules sportifs, les grands halls occultés pour les spectacles holographiques monumentaux…
Au sein du lieu physique de l’école, les salles sont totalement modulables. Les chaises à roulettes permettent aux élèves de changer l’agencement de la classe pour faire des formations par petits groupes, se placer en cercle collectif avec le professeur, ou en rangs au centre de la pièce lorsque les verres des fenêtres s’occultent pour que nous partions en voyage virtuel. La digitalisation des équipements, notamment par hologrammes, a également permis cette flexibilité des lieux : les pupitres, fournitures ou chevalets de peinture ne sont plus à ranger dans un coin de la salle ! Au cours d’un même module, les élèves changent souvent de disposition spatiale.
La technologie holographique nous permet aussi de suivre certains modules à domicile tout en participant à une séance collective et d’interagir avec les autres élèves virtuellement. Toutefois, pour des questions éthiques, il est demandé que les enfants privilégient les cours sur le lieu physique de l’école pour favoriser le tissage de liens sociaux et l’apprentissage de la vie en collectivité. Pour les adultes en revanche, c’est très pratique et cela permet de postuler à des cours proposés par d’autres écoles. Cette technologie a également encouragé les projets inter-écoles et inter-cultures. Les partenariats avec des écoles du monde entier sont nombreux. La langue n’est plus une barrière puisque nos bots cérébraux traduisent en temps réel ce que disent les autres élèves avec qui nous suivons les cours : nous les entendons directement parler dans notre propre langue* !
« Ce qui est génial avec la technologie holographique, c’est que ma grand-mère peut assister à mes spectacles de théâtre alors qu’elle habite à Kyoto. Elle n’en loupe jamais un seul : c’est ma plus grande fan ! » Léa, 7 ans
* cf Insight #5 : La traduction en temps réel – projet de la startup The Pilot
Des dossiers de candidature pour les cours prisés !
C’est encore la loi de la jungle aujourd’hui : certains cours sont des ressources rares réservées à un petit nombre d’élus ! Certaines matières ou projets en UEC sont extrêmement prisés. Pour éviter que tous les élèves s’inscrivent à ces UEC et se retrouvent sans débouchés à la sortie, il faut préparer un projet fictif pour répondre à la problématique posée. Cela nécessite que les élèves se soient informés en amont sur le contenu du cours et les enjeux liés au projet. Cette phase de recherche témoigne de la motivation des élèves et agit donc comme un premier filtre de sélection. Si une proposition semble intéressante par le professeur, elle est sélectionnée. L’élève porteur du projet pourra alors participer au module et développer son concept.
Vive la récré !
Les cours sont ludiques et interactifs : les élèves ne s’ennuient pas et sont heureux de se rendre à l’école. Mais pour autant, les temps de récréation restent sacrés car ce sont des moments de liberté pendant lesquels les élèves font ce qu’ils souhaitent ! Les temps récréatifs sont beaucoup plus longs que dans les années 2010-2020 puisque les élèves ont en moyenne 5 heures de récréation dans la journée. Ce rythme moins intense en termes de cours a été rendu possible par le fait qu’il n’existe plus de périodes de vacances en tant que tel : nous travaillons toute l’année. Les weekends sont aussi des temps récréatifs. Chaque personne a le droit à 15 jours de récréation additionnels par an, à poser quand il/elle le souhaite (ce qui a bien plu à Bison Fûté !). Pendant tous ces temps récréatifs, les élèves peuvent jouer dans la cour ou se balader dans les parcs de la canopée urbaine (= parc végétal sur les toits de l’école). Les élèves ont aussi un accès libre à des espaces FabLabs où de nombreuses machines et matériaux sont mis à disponibilité gratuitement. Chacun peut s’adonner, seul ou entre amis, à des créations diverses et variées. Des intelligences artificielles sont là pour les accompagner dans leurs projets s’ils le souhaitent. Les machines traduisent automatiquement de la langue humaine à la langue du code informatique et inversement, c’est bien pratique ! Tous ces lieux récréatifs (la cour de l’école, les parcs et les espaces de création) sont des lieux sociaux au sein desquels les idées circulent et rebondissent.
En bref, une éducation plus agile : plus ouverte, plus professionnelle, plus technologique, plus modulable et plus créative !
Aujourd’hui, l’éducation dépasse largement le cadre intellectuel fondé sur la seule « Connaissance » ! L’éducation est une fenêtre ouverte sur le monde. L’école permet de découvrir ce monde extérieur en donnant des bases fondamentales de culture générale et des méthodologies pour savoir s’informer et exercer son esprit critique. Le glissement vers le monde professionnel se fait très naturellement puisque dès l’âge de 6 ans les enfants prennent part à des projets professionnels et les adultes continuent à se former tout au long de leur vie pour explorer de nouveaux horizons ! Le rythme quotidien est très plaisant car il y a beaucoup de temps récréatifs. L’éducation a aussi pour grande mission de développer la valeur ajoutée humaine qui est la créativité et les idées. L’école est le lieu par excellence d’osmose entre le corps et l’esprit. Par ailleurs, les professeurs viennent de tous les horizons : ce sont autant des étudiants que des professionnels ou de simples passionnés.
Les questions que ce futur pose :
Bien que nous percevions les multiples avantages du fait que nous uploaderons le « savoir » à nos bots cérébraux grâce à un accès au cloud encyclopédique universel (plus d’espaces de cerveau disponibles, moins de temps passé à apprendre par cœur, etc.), que se passera-t-il le jour où il y a une panne internet mondiale ou bien si les connexions ne se font plus ? Serions-nous alors tous ignares et incompétents ? Et si cette connaissance partagée était hackée et que le contenu en était modifié, quelles en seraient les conséquences ?
La semaine prochaine… découvrez à quoi ressemblera l’éducation en 2050 !
Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir le cinquième et dernier épisode de notre série prospective Ma vie en 2050. Traitements par modifications génétiques, implants, corps artificiels, espérance de vie prolongée et corps augmenté seront au programme ! Bonne réflexion d’ici-là !
Qu’est-ce qui nous a fait imaginer ce futur de l’éducation ? Signaux faibles : exemples et projets en cours
Insight #1 : La réalité augmentée en classe – projet de Magic Leap
Magic Leap est sans conteste un des leaders de la réalité augmentée. Les photos de leurs projets nous font toucher du doigt à quoi ressembleront les cours scolaires de 2050 ! Quoi de plus didactique pour un enfant que de voir concrètement ce dont on leur parle ?
Insight #2 : Des hologrammes tactiles – projets de la startup britanique Ultrahaptics et de l’Université japonaise de Tsukuba
Des chercheurs travaillent au développement d’hologrammes tactiles. La startup Ultrahaptics a combiné la technologie de détection de mouvement à la diffusion d’ultrasons pour mettre au point le premier hologramme tactile (la sensation de toucher venant des ultrasons). Les chercheurs de l’Université de Tsukuba travaillent quant à eux à partir de la technologie japonaise Aerial 3D. Leurs hologrammes tactiles ne dépassent pas quelques millimètres pour le moment mais d’ici 35 ans, nous imaginons que leur taille aura bien augmenté ! De plus, la Commission Européenne a décidé de financer Ultrahaptics à hauteur de 1,49 millions d’euros d’ici 2020… ce qui est prometteur !
Insight #3 : La sculpture virtuelle – projet d’Oculus
La société Oculus a développé une nouveau logiciel nommé Medium permettant, grâce à leur casque de réalité virtuelle Oculus Rift et à des manettes, de sculpter et modeler de la matière virtuelle. Demain, nous pourrons probablement réaliser l’expérience sans casque ni manettes, pour pouvoir créer encore plus librement.
Insight #4 : Le dessin et la peinture en 3D – projet de Google
La Tilt Brush permet de dessiner et peindre virtuellement en 3D en quelques instants grâce à un casque de réalité virtuelle et une brosse connectée… Une bonne solution pour des cours d’art plastique sans tâches !
Insight #5 : La traduction en temps réel – projet de la startup The Pilot
The Pilot a développé une oreillette permettant de traduire en temps réel ce que dit votre interlocuteur dans une langue qui n’est pas la vôtre ! Bientôt, nous n’aurons sûrement plus besoin de cet accessoire puisque nos bots cérébraux se chargeront de la faire automatiquement lorsqu’ils détecteront que la langue n’est pas notre langue maternelle…
Insight #6 : l’apprentissage pratique et ludique – projet de la startup Cubetto
Le robot Cubetto a provoqué un raz de marée sur Kickstarter. Ce petit cube en bois apprend la logique du code aux enfants dès 3 ans ! Grâce à un tapis et une télécommande, il est très intuitif. Certains instituteurs aux Etats-Unis en font déjà un outil de travail pour que les enfants développent cette logique de la programmation… Nous nous rendons bien compte que les cours magistraux deviennent de plus en plus obsolètes… laissant place à des cours pratiques et ludiques !